Je me souviens encore très bien de ma première rencontre avec les MCO : c’était aussi au tout début, avec l’épisode 1. L’intro m’avait happé direct – ce narrateur solennel qui plante le décor du XVIe siècle, les navires en route vers le Nouveau Monde, et ce petit garçon sauvé des flots… c’était comme une promesse d’aventure qui dépassait de loin les autres dessins animés de l’époque.
Ce qui m’a marqué, ce n’est pas seulement l’histoire mais toute l’atmosphère : la musique inoubliable, le mélange entre faits historiques et mystères, et bien sûr la complicité qui se crée très vite entre Esteban, Zia et Tao. J’avais l’impression de voyager pour de vrai avec eux.
Depuis, à chaque revisionnage, j’ai le même frisson – surtout quand apparaît le Grand Condor. C’est un peu le même sentiment que lorsqu’on tombe sur un objet ou un vêtement qui nous ramène à une époque, une révolte ou une identité, comme certains
t-shirts provocateurs qu’on retrouve. Impossible de ne pas retomber en enfance à ce moment-là.