Il m'a semblé très réussi tant en terme d'action que de suspense ; avec un contenu certes plutôt mature, mais qui ne vire pas dans la violence gratuite, j'ajouterai juste : heureusement que le girl power est là, elles s'en sont sorti de peu. Pfiou !
Joli dialogue pour nous dévoiler les sentiments qu'éprouvent mutuellement Indali et Tao sans que cela soit trop cliché. Le caractère de nos quatre héros est respecté, enfin je retrouve un Tao qui sait se servir dans sa tête pour concocter des plans astucieux et échapper à ces brutes épaisses et sanguinaires, de plus j'aime quand ça explose de partout.
Sans vouloir mettre la pression, j'attends donc vivement de découvrir les prochaines destinations du condor. Je te le redis bravo capitaine Seb'.
«On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps», cette phrase n'aura jamais été aussi vraie concernant ma lecture de ce chapitre 13. Je ne te cacherai pas que tu as joué avec mes nerfs en rajoutant cette quatrième partie, pourtant cela valait le coup d'attendre longtemps, plus c'est long plus c'est bon...
Par la barbe d'Ambrosius, la tension était à son paroxysme ! J'ai eu des frissons dans ces deux dernières parties et mon cœur a dû battre aussi vite que celui des deux capitaines lors de leur fuite du village. Si on se rend vite compte dans quel galère ils se sont mis en débarquant sur cette île, on constate surtout que quelque soit leur choix pour se tirer de ce mauvais pas, ils sont pris au piège par ces rats de pirates. Mais Mendoza est prêt à tout pour sauver sa chère et tendre, même à se jeter directement dans la gueule du loup : quel héros ! Gonzales a encore beaucoup à apprendre et dire qu'il veut se débarrasser de son rival le plus rapidement maintenant. Je sens que ça va mal se terminer pour lui... Oh ben non alors, j'ai mis tant de temps à lui trouver un design qui puisse lui convenir.
J'aime beaucoup la façon dont tu as décris le passage après le saut de la falaise, on peut suivre la scène selon différents points de vue, pour ceux qui assistent impuissants dans la chaloupe et ceux qui doivent survivre dans la mer. Je comprends mieux pourquoi tu as passé autant de temps à le paufiner, c'est juste excellent ! Et que dire de cette fin ! Arriverais-tu finalement à me faire ressentir de la tristesse pour des personnages fictifs ? Ce serait l'exploit de l'année, je pense.
La méfiance d'Alvarès envers le jeune métis, la perniciosité de Gonzales, la confiance aveugle de Mendoza et sa témérité, l'inquiétude d'Isabella pour son amant, bref tout se mélange formidablement bien dans ce chapitre et si je pouvais en illustrer chaque passage je le ferais volontiers, mais il me faut désormais réfléchir aux plus marquants pour faire quelque chose de bien. De plus, il va falloir être la hauteur pour les dessins et ce ne sera vraiment pas évident vu où tu as placé la barre avec l'écrit.
Gros challenge pour me hisser au plus haut, comment vais-je pouvoir y arriver ? Ah je sais ! Teeger, où as-tu planqué ma corde ?
Je vous tire mon chapeau (ou ma casquette), Dame nonoko ! È grandiosa !









