Tu parles de retrouvailles mouvementées !
Esteban se dirigea vers la porte, avec le vague espoir que quelqu’un d’autre allait arriver.
I : Je crois que je n’ai pas été très prudente, comme toujours.
C’est inespéré, je croyais que j’allais devoir me morfondre en compagnie de ces messieurs pendant des jours.
I : Nacir ! Reste, je t’en prie…Messieurs, je vous remercie et vous dis à demain, sans faute.
I : Esteban, tu l’as échappé belle !
Peut-être sa présence la gênait-elle, et feignait-elle de l’ignorer ?
Z : Eh bien, Nacir, nous sommes ravis de faire votre connaissance, même si j’imagine que vous devez être surpris par nos têtes d’enterrement. Nous ne nous attendions pas à revoir Isabella en compagnie de trois inconnus…Racontez-nous ce qui s’est passé. Je vous en prie. Nous avons besoin de savoir.
Nacir rit : Isabella avait rétorqué que la liberté précédait nécessairement le retour, et qu’en attendant ce retour ils étaient libres de faire ce qu’ils voulaient. Si Nacir désirait l’accompagner et voir du pays, qu’est-ce qui l’en empêchait ?
N : Je crois qu’elle n’a pas vraiment besoin de moi, elle a juste compris mes rêves d’aventure et m’a laissé venir.
E : J’espère que vous ne le regretterez pas.
E : Que veux-tu ? Moi aussi, j’ai le droit d’avoir mes mauvais pressentiments, non ?
T : Eh, attendez, je sais avec quoi on pourrait payer, au cas où…on n’a qu’à aller récupérer le trésor avec le Thalios !
Impressions en cours de lecture (chapitre 17 ~ Partie 2)
Nonoko, le fait que tu te sentes comme « un chaton qui est très fier de rapporter à ses maîtres sa première souris, et qui croit qu'on va le féliciter... » me paraît à la fois génial et passablement douteux !
Depuis sa chambre donnant sur la baie, Gonzales savourait la vue.
En fait, ce n’était pas tant la vue que la possibilité de la contempler librement, pendant que son compagnon d’infortune était encore entravé, et pour combien de temps…cela dépendrait de sa coopération, mais Gonzales comptait bien que Mendoza ne recouvre jamais la liberté.
S’ils échouaient, il faudrait sans doute encore partir, tout recommencer, une fois de plus. C’était ennuyeux, mais ils trouveraient bien une solution, un autre point de chute, un autre moyen…le plus pénible, ce serait d’avoir à déménager tout le matériel, sans compter les reproches, les insultes.
Mais le pirate était vite revenu avec une excellente nouvelle : il les vendrait ensemble. Brave Mendoza ! Gonzales en riait encore.
Mais elle avait veillé sur lui, de loin, comme toujours. Une vrai mère poule.
Sa mère ? Sa vraie mère, ou juste quelqu’un qui se comporte comme une mère ? Et pourquoi, dans ce cas-là ? Et comment a-t-elle pu veiller sur lui de loin ? Par quel intermédiaire ?
l’aveuglement de Mendoza était une source de plaisir qui ne semblait pas près de se tarir.
En revanche, il avait fort bien vu que ses vêtements l’attendaient, pendus bien en évidence à un crochet, comme pour le narguer.
C’est là qu’il s’était aperçu qu’il était attaché au lit.
l’échec était même quasiment certain, mais il devait essayer.
H : Laissez-vous faire, voyons…n’est-ce pas agréable de se faire bichonner ainsi ?
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Ne vous ai-je pas sauvé de l’humiliation d’une vente à un inconnu qui ne vous voulait sans doute pas que du bien ?
Mais peut-être devrions nous causer un peu sérieusement, au lieu de jouer.
je sais être gentille, quand je veux. A condition qu’on ne me maltraite pas comme vous avez osé le faire la dernière fois…
Pourquoi pensait-il à elle dans un moment pareil ? Pourquoi ne parvenait-il pas à lui substituer l’image d’Isabella ?
La douleur qu’il ressentit quand le métal s’enfonça dans sa chair coïncida avec la brûlure voluptueuse qui emporta sa raison et eut raison de son sang-froid. Il ne songeait plus à serrer les dents. Sa défaite était totale. Il sombrait.
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N’empêche… Pauvre Mendoza. Tu rajoutes le sentiment de honte (même passagère) par-dessus tout le reste, maintenant. Tu as décidé de le briser, hein ? M’en fiche, quand on fait ça à des personnages, c’est pour mieux les reconstruire !
« ce qui est fait est fait. »
Et bien fait. Il dort, à croire que j’ai épuisé ses dernières forces.
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H : Je compte sur toi, tu ne me décevras pas. Tu n’es pas comme ton père, tu n’es pas comme ce Mendoza, tu n’es pas comme tous les autres.
Le vieux dilemme du corps et de l’esprit/du cœur fonctionne toujours.
En guise de réponse, le serviteur ouvrit grand la bouche, où les dents n’étaient pas seules à manquer.
Vous pouvez boire sans crainte. Il ne contient aucune poudre aphrodisiaque.
Soit dit au passage, Épicure fait partie de mes philosophes préférés !
M : Je n’ai pas d’explication pour l’instant. Mais il doit en exister une.
H : Je préférerais que vous me compariez à la nymphe Calypso.
Savez que la petite île grecque d’Othoni se targue d’abriter la fameuse grotte où elle a retenu Ulysse tant d’années
Tous ces parallèles avec Ulysse me plaisent bien.
H : Bien évidemment. J’avais espéré un instant qu’il sache lui aussi comment récupérer le trésor, mais il semblerait qu’il l’ignore véritablement…ou qu’il sache garder un secret envers et contre tout.
H : Vous espérez m’étrangler ? Cela décuplerait probablement votre jouissance…
H : J’aimerais que vous écriviez une lettre. Pour votre Pénélope...ou toute autre personne susceptible de me rapporter le trésor, ou son équivalent.
Mais si vous voulez, je peux réduire à dix mille écus, et je revends votre Gonzales.
Tout le passage décrivant le dilemme de Mendoza est superbement bien écrit, chapeau bas !
« Vous trouverez près de mes clés une petite bourse contenant de quoi écrire. Il est heureux que nous n’ayons rien abîmé tantôt. Mais hâtez-vous de la prendre, ou vous ne verrez bientôt plus rien, et vous risqueriez d’égarer votre main à un endroit peu convenable. »
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M : Le véritable pouvoir qu’une femme exerce sur un homme, c’est de le rendre capable de tout sacrifier pour elle. Je n’ai rien sacrifié pour vous.
Quelle joie ce sera pour ce cher Gonzales d’apprendre que vous n’avez pas voulu que je le vende !
Mendoza songea que, sans sa rencontre avec le jeune métis, il serait en ce moment en train d’étreindre l’amour de sa vie en savourant son bonheur, au lieu de lutter pour ne pas succomber une nouvelle fois à la beauté fatale d’Hava.
Pour la première fois de sa vie, il fut près de regretter le goût du défi et de l’aventure qui l’avait toujours animé.
Soudain, un soupçon traversa l’esprit de Mendoza. Ce soulagement pouvait-il être le signe d’une connivence entre eux ?
Mais il chassa aussitôt cette idée : cela n’avait pas de sens.
Mais bon, au moins, il commence à se poser des questions, c’est un début ! ^^
Et comme je l’ai dit sur le chat…. Dorénavant, je ne pourrai plus jamais écouter « Hava Nagila » (« Réjouissons-nous ! ») de la même façon. Merci, hein !








