Impressions en cours de lecture ~ Chapitre 19
Partie 4
Tao n’avait probablement rien mangé depuis la veille […] jusqu’au moment où le fumet d’un plat ou la vue d’une assiette bien remplie venaient lui rappeler qu’il mourait de faim.
Et là, que tout le monde s’écarte ! https://giphy.com/gifs/3NtjsHHebl91m/html5
Tous avaient échangé des regards chargés de gourmandise en entrant dans la salle principale, à l’exception de Tao.
Ah bah non, ça casse tout ! Bon, au temps pour moi…
Il n’avait guère levé le nez de son assiette de tout le repas, terminé rapidement.
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Il sentait qu’il ne pourrait partir l’esprit tranquille s’il n’avait pas la certitude qu’ils s’uniraient bientôt devant Dieu.
Eh bah, tu n’es pas près de t’en aller, mon pote !
Gabriel ne pouvait s’abandonner cependant à cette atmosphère trop douce, si douce qu’elle en était envoûtante.
Pauvre Gabriel. On croirait le voir à bord du navire d’Ulysse en train de lutter contre le chant des sirènes…
Jusqu’à présent, on vous a laissés tranquilles, mais il suffit parfois de bien peu, un nouvel évêque, une volonté royale ou une directive du Pape…
Tu m’étonnes !
I : Je n’ai jamais cessé de l’être. Mais pour se marier, il faut être deux.
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I : […] mais vous savez comment sont les hommes : bien moins raisonnables que les femmes, et souvent plus têtus.
Sujet ouvert au débat.
GA : Je suppose que je n’aurai pas trop longtemps à attendre avant de faire sa connaissance, lors d’une escale de ses parents à Malte.
I : Je vous promets que nous viendrons vous rendre visite, un jour.
Mignon, mais il faut prendre garde à ce genre de promesses. Qui sait ce qui peut se passer entre l’instant où on la proclame et le moment, à supposer qu’il arrive un jour, de la réaliser.
I : Eh bien ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Tout le monde vous en sera reconnaissant, et vous aurez bien employé le temps qu’il vous reste à passer en notre compagnie si vous parvenez à lui ouvrir les yeux.
Bon ! Si Gabriel en a assez de l’Ordre de Malte, il peut toujours se reconvertir ! Il fera un parfait entremetteur !
Se rappelant les événements de la veille, il en conclut qu’il l’avait certainement vexée sans même sans rendre compte. Il s’en voulait, mais ne savait pas quoi dire pour se tirer d’affaire.
Eh bah commence par dire pardon, gros malin !
Faut tout leur expliquer, c’est pas possible !
T : Le chevalier d’Aubusson…
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T : Je préfère de loin… passer du temps avec toi…
Mieux, Tao, mieux. ^^
Cette même pensée le hantait à chaque occasion « et si, et si ça n’était pas réciproque ? » Et pourtant ça l’était, il le sentait !
+ C’est vrai qu’elle aurait tant désiré qu’ils soient plus que des amis, mais si Tao ne voyait pas les choses de cette manière, elle ne pouvait lui en vouloir.
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Qu’il n’existait pas qu’un seul langage, et que lorsqu’on laissait parler son cœur, il trouvait le moyen de se faire entendre, même quand les mots manquaient.
Ah, ça, en revanche, c’est aussi joli que vrai. Par-contre, le problème, c’est que nous n’avons pas tous les mêmes décodeurs. Enfin, c’est un début ! ^^
Ce geste de tendresse inédit le surprit, mais il n’osa se dégager d’une place si confortable.
Il « n’osa » ?!?
Tu parles !
E : Oh oh, y aurait-il de la romance dans l’air aujourd’hui ?
Mais tais-toi donc, bougre d’âne !
D’après les quelques informations à notre disposition, et en prenant en compte la teneur en sels minéraux de l’eau par ici, il serait possible que cette grotte soit encore plus vieille que la chute de nos civilisations… ça vous intéresse ?
Oui, oui, ça m’intéresse ! ^^
In : Enfin, ça dépend, tu me prêtes un bien grand pouvoir, car quand le chevalier est là…
T : Je n’oublie jamais que tu es là aussi.
Smooth, mister. Not entirely true, but smooth indeed.
I: Ne vous inquiétez pas pour moi, je suis en pleine forme et Juan semble en mesure de me tenir compagnie aujourd’hui.
Tic, tac, tic, tac, tic, tac…
I : Oui, c’est une curiosité locale qui en vaut la peine. Mais les gens du coin n’osent pas s’y aventurer, à part quelques pêcheurs plus téméraires que les autres. Ils disent que c’est un endroit sacré.
Et m’est avis qu’ils ont sans doute plus ou moins raison.
GA : Oui, enfin si j’ai bien saisi, pour résumer je ne touche rien.
La première chose qui m’est venue en tête en lisant cela, c’est Gandalf en train d’expliquer à Pippin ce qu’il ne doit pas mentionner devant le Seigneur Denetor, pour finalement lui enjoindre de ne rien dire du tout.
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GA : Hum…voilà qui est fort intéressant. Cela signifie-t-il que n’importe qui peut piloter cet engin ?
Ça sent mauvais… *insert foreshadowing*
T : […] Préparez-vous à être surpris, mais ne vous effrayez pas. Nous sommes en parfaite sécurité, et ce que vous allez voir est aussi l’œuvre de Dieu, ne l’oubliez pas.
Malin, notre Tao !
GA : Je vois…
On dirait certains de mes élèves lorsqu’ils me disent qu’ils ont compris alors que je vois clairement dans leurs yeux que ce n’est pas le cas.
E : Et tu oublies de préciser que personne ne sait mieux comprendre les animaux que toi.
Nom de nom, Esteban, vas-tu donc un jour apprendre à te taire ?! Je crains que Gabriel ne devienne, à l’instar du film d’Alfred Hitchcock, l’homme qui en savait trop.
E : Je sais, je vous taquinais. Vous révérez un Dieu sans connaître véritablement sa nature, et ce qu’il a voulu pour ses créatures. Le paradis a peut-être été perdu, mais il est possible de le retrouver. Vraiment.
En effet. Il suffit de savoir apprécier les choses simples.
E : Tao, fais attention à ne rien abimer…
T : C’est à moi que tu dis ça … Ne t’en fais pas, aucun risque…
C’est comme si on disait à Seb d’accorder plus d’attention aux moindres petits détails.
Z : Il est difficile de s’imaginer une durée, lorsqu’on considère son immensité face à la durée de notre propre existence…
Ce qui devrait, normalement, susciter le plus grand respect. Et pourtant, il y a quand même des abrutis qui s’amusent à endommager des sites de ce type… C’était la remarque amère du jour.
Au gré de la luminosité, les concrétions prenaient des teintes variées qui ajoutaient à leur beauté, tandis que les reflets de la lumière dansaient parfois sur les parois.
J’ai plein de belles images en tête. Merci !
Au bout de presque vingt minutes de marche, plusieurs grottes adjacentes se dévoilèrent, et le groupe se sépara en trois, malgré les craintes de Gabriel.
Gabriel version Merlin ! « Mais on va pas se séparer, si ?!? »
Mais l’un d’entre eux interpella Esteban qui changea instantanément d’attitude et se détourna en poussant un juron.
Ah ! Un symbole Atlante, à tous les coups ! Une piqûre de rappel quant à cette arme qu’il faudrait détruire, sans doute? Esteban semble aimer lesdites piqûres au moins autant que Seb. ^^
E: Pas la peine de faire cette tête, bien sûr que ça va ! […]
Mon gars, tu mens toujours aussi mal !
E : La salle de Nazca était totalement couverte de symboles identiques…

Bim ! Dans le mille !
E : Ce n’est rien j’ai l’habitude, et puis, tu as raison, il faudra bien qu’on en sache plus sur cette histoire un jour ou l’autre. Même si j’aurais préféré tout oublier.
Faire l’autruche, c’est confortable et facile, mais c’est assez rarement la bonne solution.
In : Tu veux dire qu’on aurait pu en avoir une chacun depuis le début ?
T : Oui, mais ça aurait été moins drôle, et moins intime.
Le salopiaud !
T : Continuons, je suis curieux de voir où ces tridents nous mènent !
Ne me dites pas que la fameuse arme des Atlantes est le « Trident de Neptune » (ou Poséidon, peu importe), brisé en plusieurs morceaux disséminés de par le globe ?
T : Je croyais que vous aimez les cataclysmes, les inondations divines, les déluges…
petite coquille : « aimiez »
T : Le Thalios a été conçu pour nous mener à Sundaggat, et ceux qui l’ont conçu ne sont pas les mêmes que ceux qui ont laissé ces morceaux de puzzle…
Et puisque la porte est en orichalque, cela voudrait-il dire que les Mûens auraient sciemment bloqué l’accès à cette grotte contenant une partie d’une arme Atlante ? Mieux, l’auraient-ils eux-mêmes cachée là ? Que d’hypothèses !
T : Moi, si j’ai réussi à parler ? C’est-à-dire que…oui, en quelque sorte. Elle sait qu’elle compte beaucoup pour moi, enfin, je pense.
GA : C’est-à-dire que vous ne lui avez pas avoué clairement vos sentiments.
Pas fou, le chevalier !
En mode : https://media.giphy.com/media/3o7WIx0jD ... /giphy.gif
GA : Loin de moi l’intention de vous blâmer. Il n’est rien de plus difficile au monde que d’avouer à quelqu’un qu’on l’aime.
Surtout quand on a fait un vœu de chasteté, hein ?
I : Eh bien, c’est cela le problème, il n’a pratiquement rien dit, et je ne sais pas…je ne sais pas s’il est d’accord ou pas.
Je vais faire comme Mendoza : …………………………………………………………………………..
Impressions en cours de lecture ~ Chapitre 19
Partie 5
Certes il aurait préféré savoir Mendoza au fond de la mer, mais s’il était encore vivant, ce n’était dû qu’à un contretemps.
Ça commence à en faire beaucoup des, contretemps. Mais bon, moi je dis ça, je ne dis rien…
Gonzales se félicita d’avoir su se maîtriser, et d’avoir réprimé cette pulsion qui pourtant le poussait à trancher le fil de la vie. Il l’avait d’abord crue irrésistible, et s’était mis à trembler au point de jeter son instrument au moment où il avait senti que sa main était prête à s’abattre sauvagement sur le corps souffrant qui s’offrait comme une proie.
Le psychopathe dans toute sa splendeur ! Cela dit, je suppose que cela aussi, pour Gonzales, ce n’est qu’un énième contretemps.
A présent que Nacir était tiré d’affaire, Romegas ne jurait que par le jeune métis, et aurait été bien incapable de remarquer la lueur qui dansait dangereusement dans les yeux de Gonzales chaque fois qu’il se trouvait aux côtés de l’homme qui rêvait de brûler Hava sur un bûcher.
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Comment avait-il pu oublier un tel spectacle ? Il la redécouvrait comme un amant découvre le corps de la femme longtemps désirée, longtemps inaccessible, et qui s’offre enfin, alors que tout espoir semblait perdu.
Parce qu’on savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n’est-ce pas ?
[…] tandis qu’à l’extérieur tous les bruits s’étaient tus, afin que dans le silence résonne celui, déchirant, de son cœur qui continuait à battre, malgré tout, triomphalement et douloureusement.
Belle image. Triste, mais belle.
C’était la deuxième fois qu’il aurait voulu être mort. La deuxième fois qu’il n’avait pas réussi à quitter la vie.
Grosse dépression pour notre ami marin. C’Hava pas.
Comment aurait-il pu lui avouer qu’il aurait préféré couler ainsi qu’une pierre, et ne jamais se réveiller ? Il ne méritait pas le dévouement, la tendresse et l’amour qu’on lui avait prodigués.
Oulà. Voilà qui présage isolement, silence, etc… Hava (ou devrais-je dire Nonoko ?) a bien réussi son coup. J’ai besoin d’un câlin ! https://media.giphy.com/media/EvYHHSntaIl5m/giphy.gif
Entre la trahison révélée par l’aveu et la trahison d’une vérité tue et cachée, il choisissait celle qui ne causerait aucune souffrance supplémentaire. A lui d’en supporter les conséquences, seul.
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Parce que la vie est ainsi. Il le ferait encore, pour protéger ceux qu’il aimait, en espérant que son sentiment de culpabilité ne nuirait qu’à lui, et finirait par le tuer.
Charmant programme.
[…] qui l’empêchait de sortir d’une humeur taiseuse, d’où émergeaient quelques bribes de paroles en cas de nécessité, quelques gestes timidement tendres envers sa compagne, trop empreints de réserve pour faire s’épanouir sur le visage d’Isabella autre chose qu’un sourire mélancolique ?
Pauvre Isabella, forcée de se contenter de ces miettes d’attention en ayant en permanence à l’esprit l’ampleur que ces dernières avaient par le passé. La mélancolie a cela de particulièrement émouvant (pour moi, en tout cas) que la tristesse ressentie est bien visible, que ce soit volontaire ou non. Bref, je m’égare…
GA : Soyez-en remercié, senor Gonzales. On m’avait déjà parlé de vos talents, mais les louanges du chevalier Romegas suggèrent qu’ils sont exceptionnels.
Ses talents de manipulateur ne le sont pas moins, c’est certain !
G : Un vrai miracle, effectivement…cet homme ne se laisse pas facilement abattre.
Déçu, mon cher ?
G : […] Je m’en serais probablement voulu s’il avait finalement succombé
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I : Grâce à vous, nous sommes tous réunis. C’est tout ce qui compte pour moi.
Yep, mais le loup est dans la bergerie…
Mendoza servit un verre de vin à ses hôtes, impatient de les entendre parler de celle qui le hantait, inconscient des regards inquiets que lui jetaient Gabriel et Isabella, qui s’affairaient déjà.
La catharsis, c’est bien, mais là, ça vire à l’obsession…
Raang a écrit : 03 févr. 2018, 00:33
(message spécial à Vivi : c'est normal que ce soit aussi plaisant de lire tes commentaires que la fiction même si je n'en fais pas partie ? xD)
Aucune idée, mais tant mieux, c'est fait pour !

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