Impressions en cours de lecture
Chapitre 13: Partie 3.
• La léthargie qui s’empare de l’équipage à cause de la chaleur me rappelle bien des souvenirs d’Afrique !
• Gonzales s’amuse à titiller Alvares, mais quelque chose me dit qu’il ne va pas falloir qu’il pousse le bouchon trop loin. Si Alvares commence à regretter d’avoir conseillé notre métis à Mendoza, il va potentiellement faire partie de ceux qui l’auront le plus à l’œil, à moins qu’il ne lui arrive « malencontreusement » quelque chose entre-temps.
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« La jalousie du jeune métis en fut avivée, et de folles pensées commencèrent à envahir son esprit. Mais son regard croisa soudain celui de Mendoza. Il détourna aussitôt la tête et regagna sa cabine, en espérant que son ennemi n’ait pas lu dans son âme. » 
C’est marrant, mais l’expression anglaise “ green-eyed monster “ que l’on utilise afin de désigner la jalousie me semble particulièrement appropriée pour Gonzales !
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Pirates et corsaires fréquentaient régulièrement l’île pour se ravitailler, malgré la pauvreté des ressources en eau. 
Uh-oh. My spidey-senses are tingling !
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« Dans des expéditions de ce genre, Gonzales, il faut que des liens de confiance unissent les hommes. » A cette déclaration de Mendoza, le jeune métis n’avait rien répondu, se contentant de hocher la tête. 
Tu m’étonnes qu’il n’ait pas répondu !
• Jolie petite attention de la part de Mendoza, cette baignade, mais comme le dirait Numérobis : « C’est trop calme. Je préfère quand c’est un peu plus trop moins calme ! »
• Beau dialogue, tout en finesse de la part de notre capitaine préféré (sauf le coup du poulet rôti, qui m’a bien fait rire ! Et si je me souviens bien – il faudrait que je vérifie pour en être tout à fait sûre – Mendoza avait déjà proféré une menace de ce type à l’encontre de Calmèque dans la saison 1)
• Aïe ! Le fouet d’Isabella s’est montré très utile…mais maintenant, les pirates l’ont vue. C’est parti pour les épées tirées !
• Brave Nacir ! Comme quoi Mendoza avait raison, en ce qui concerne ces fameux liens de confiance ! ^^
L’image du hachoir pour décrire les mouvements du sabre de Costas est très bien choisie, je trouve, on visualise tout de suite la puissance et la rage mises dans les coups.
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car pourquoi Nacir était-il revenu, lui seul ? 
Effectivement, bonne question !
• Très belle manœuvre de la part de Mendoza pour venir à bout de Costas, et l’arrivée de Gonzales est tout simplement spectaculaire. Son désir pour Isabella a clairement pris le dessus, et il ne fait aucun doute qu’il a vraiment voulu la protéger. En revanche, l’extase ressentie en donnant la mort (
« il frémissait de rage et de plaisir ») souligne une fois encore son mal-être psychologique (en criminologie, il est reconnu que la sensation éprouvée par les tueurs en série au moment de tuer s’apparente à un orgasme, mais de manière encore plus puissante). Ce qui me conduit à dire que la réaction d’Isabella est particulièrement juste… surtout si l’on se met à sa place. Elle voit Gonzales en contre-plongée, ce qui accentue sa puissance, mais le rend d’autant plus effrayant.
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Il s’adressait à Isabella, doucement, comme jamais Gonzales n’avait entendu personne lui parler, à lui, de façon si aimante 
Ah ! Voilà qui est important ! Un manque affectif, donc, ressenti depuis toujours, alimentant par-là même une haine viscérale vis-à-vis de ceux qui n’en ont pas été privés.
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G : Pas lorsqu’il s’agit d’aider mes amis, señorita.

Quelle mauvaise foi !
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la disparition de Mendoza était de toute façon inéluctable, un peu plus tôt, un peu plus tard, quelle différence ? 
M’est avis que tu finiras par le découvrir, Gonzales ! Et si Mendoza n’est pas réellement indispensable pour récupérer ce fameux trésor, cela signifie que Gonzales en a après lui pour des raisons toutes personnelles…et antérieures.
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L’ordre de Mendoza lui parut absurde ; qui plus est, le savoir seul avec Gonzales ne lui disait rien qui vaille. 
C’est bien, Alvares ! Il y en a au moins un qui a du nez ! (malgré un léger sexisme vis-à-vis d’Isabella, mais bon, on va passer outre : les femmes à bord des navires, on sait bien que les marins n’aimaient pas trop ça)
• Le dernier paragraphe (très bien écrit, soit dit au passage), avec la jolie symbolique du collier jeté puis ramassé, marque un tournant significatif chez Isabella : elle brûle d’envie d’aller prêter main forte à Mendoza, mais pour la première fois, elle fait passer son enfant avant le reste, bien que cela ne l’enchante guère. C’est un joli réflexe maternel, et vu son tempérament, c’est très mauvais pour Gonzales car, maintenant qu’elle a accepté son état pour de bon, elle va se protéger (et protéger son enfant) par tous les moyens.
Je ne pourrais peut-être pas lire la partie 4 ce soir, mais en tout cas, j’ai hâte de le faire ! Encore bravo !!
